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D'après Internet

Triumph TR3 Prototype Dream Car par MichelottiDans les années qui suivirent la guerre, les constructeurs britanniques de voitures populaires à tendance sportive firent preuve d’un beau dynamisme. Le manque de moyen et la pénurie de certains matériaux ne les empêchèrent pas de fabriquer certains des modèles les plus convoités aujourd’hui. La féroce compétition entre les deux principaux constructeurs, MG et Triumph, pour s’approprier le marché américain était sans doute aussi une source d’émulation.

Tout comme aujourd’hui, les constructeurs de l’époque s’attachaient à proposer à leurs clients des voitures correspondant le mieux aux aspirations du moment, l’idéal étant de les devancer. C’est en 1957, avant même la mise en production de la TR3A, dernière des « side screen » Triumph, que commence la gestation d’une nouvelle génération de voitures chez Triumph et c’est d’Italie que viennent les idées qui vont présider à ces changements. Les TR2 et TR3 ont rencontré un certain succès en Italie. Il faut dire que leur conception de voitures découvertes était mieux adaptée aux douceurs du climat de la péninsule qu’aux brumes de l’île où elles ont vu le jour. Giovanni Michelotti, un styliste dont le coup de crayon marquera son époque, s’intéressait en particulier à ces petits roadsters dont il appréciait la mécanique plutôt brillante mais pas, vraiment pas du tout, la ligne.

Triumph TR3 Prototype Dream CarIl fit, par l'intermédiaire d’un tiers, la proposition suivante aux dirigeants de Standard Triumph : qu’on lui livre un châssis équipé de toute la mécanique et des trains roulant et, sous deux mois, il rendrait une voiture restylée, dotée d’une ligne moderne et complète, finition comprise. Harry Webster le patron de l’ingénierie Triumph, accepta de jouer le jeu. Après avoir choisi parmi quelques croquis, il fit livrer à Turin un châssis complet de TR3.

La voiture que Michelotti construisit, dans les délais, fit sensation, en rupture complète avec la tradition « side screen » de Triumph. Les fans de Triumph l’appellent : « Dream Car ».

 L’étude d’industrialisation de cette voiture montra que les coûts étaient trop importants et que le projet n’était pas viable. Par ailleurs, les dirigeants de Triumph estimaient que la ligne risquait d’être démodée rapidement. La voiture ne fut donc pas fabriquée et la « Dream Car » resta un prototype, mais Michelotti avait atteint son but, prouver sa capacité à participer aux projets futurs de la marque.

Alick Dick, le patron de Triumph, utilisa la « Dream Car » comme véhicule personnel pendant quelques temps avec un privilège que même les malheureux possesseurs de voitures d’exception, telle les Bugatti Veyron et autres voitures de rêve n’ont pas aujourd’hui : celui d’avoir la certitude, l’absolue certitude, de ne pas rencontrer au coin d’une rue une voiture identique à celle qu’il conduisait. Cette voiture a malheureusement aujourd’hui disparu, sans doute détruite.

Source : http://www.fichier-pdf.fr/2011/08/21/journal-32-10-10-saga-3/journal-32-10-10-saga-3.pdf

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