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Triumph TR7 - Histoire

D’après les sites anglophones dont Wikipédia

Triumph TR7 Coupé

Développée sous le nom de code de « Bullit », la Triumph TR7 est une voiture de sport construite de septembre 1975 à octobre 1981 par la Triumph Motor Company, désormais filiale du groupe Leyland. A l'origine, la production se fait à Liverpool dans l'usine de Speke, puis en 1978, la production déménage à Coventry, dans l'usine de Canley, pour finalement être reprise dans l'usine Rover de Solihull en 1980.

La carrosserie de la Triumph TR7 est l'œuvre du styliste Harris Mann, qui a fait ses débuts chez Austin Morris. Par rapport à la lignée des roadsters « virils » qui l'a précédée, la TR7 se veut en rupture complète avec sa carrosserie avant-gardiste. Certes, cette différence en fait le charme, mais elle est aussi très critiquée. La construction monocoque a remplacé le châssis séparé utilisé jusque-là. La silhouette en « coin » de la voiture est caractéristique, style présenté comme « la forme des objets de demain ». La ligne de la carrosserie s’arrondit ensuite à partir des portières latérales jusqu’à l’arrière de la voiture.La Triumph TR7, bâtie sur un empattement de 216 cm, mesure 406 cm de long, est large de 168 cm et haute de 126 cm. Le Coupé affiche 1.000 Kg sur la bascule.

 Triumph TR7 CabrioletLa voiture fit son apparition aux Etats-Unis en janvier 1975 et ses débuts sur le marché intérieur britannique en mai 1976. La mise sur le marché anglais fut reportée à deux reprises en raison du succès de la Triumph TR7 sur le marché américain.

Triumph TR7 CoupéLa voiture est équipée d’un moteur développant 105 cv en Europe et 92 cv dans la version destinée aux Etats-Unis. Il s’agit du moteur quatre cylindres en de 1.998 cc doté de 8 soupapes, conçu selon les mêmes plans que celui équipant la Triumph Dolomite Sprint, mais monté à l’avant, dans l’axe du véhicule. Il y eut bien le projet de monter le moteur 127 cv de la Sprint sur la Triumph TR7 et au moins 25 voitures de pré-production furent construites en 1977, utilisant la carrosserie de l’année modèle 1978. Cette version était sur le point d’entrer en production lors de la fermeture de l’usine de Speke. Quelques-unes de ces voitures de pré-production existent encore en Angleterre et sont identifiables par leur numéro de châssis. La Triumph TR7 est une propulsion, équipée d’une boîte de vitesses à quatre rapports, avec un cinquième rapport en option, ou d’une boîte automatique à trois  rapports à partir de 1976. La suspension avant est à roues indépendantes, avec des ressorts hélicoïdaux et des tirants reliés par une simple traverse avant. La suspension arrière fait aussi appel à quatre bras et à des ressorts hélicoïdaux. Des barres antiroulis sont montées à l’avant et à l’arrière. Le freinage fait appel à des disques à l’avant et à des tambours à l’arrière.

Triumph TR7 Coupe CocaBeaucoup de voitures de la British Leyland furent utilisées dans les séries télévisées, notamment les agents secrets de « The News Avengers » entre 1976 et 1977. Parmi ces voitures, le célèbre Coupé Triumph TR7 jaune de l’agent Purdey. Dinky Toy immortalisa la miniature de cette voiture. Revell fit de même avec une maquette à assembler. En 1978, Coca-Cola et Levi’s organisèrent des compétitions dont les trois premiers prix étaient une Triumph TR7 d’un rouge spécial et décorées aux couleurs de Coca-Cola. La sellerie de ces voitures était en toile denim, avec de vraies poches de jeans cousues à l’intérieur des portières. Une de ces voitures existe toujours.

Pour le marché américain, Triumph créa en 1977 et 1978 une version plus puissante, la Triumph TR8, équipée du moteur V8 Rover 3.5-Litre. Bien que quelques exemplaires originaux de la version de ces TR8 demeurent en Angleterre, ces voitures sont extrêmement rares. La majorité des TR8 fut exportée aux Etats-Unis, où elles ne connurent pas un grand succès, d’abord en raison de problèmes de qualité de fabrication, ensuite parce qu’à cette période le cours très élevé de la Livre Sterling, environ 2.4$ en 1980, pénalisait lourdement la Triumph face à ses concurrentes. En raison de la législation américaine à l’époque du lancement de la Triumph TR7, le cabriolet ne fut pas immédiatement disponible.

Triumph TR7 SpiderDébut 1979, Triumph lança tardivement une version baptisée « TR7 Drophead », un coupé découvrable, mis d’abord en vente aux Etats-Unis. Elle fut disponible sur le marché britannique au début de l’année 1980. Le prototype du cabriolet, initialement dessiné par Harris Mann, fut réalisé par Giovanni Michelotti et son moteur fut fourni par Triumph. En Angleterre, la version « TR7 Drophead » était vendue 5.050£ et le Coupé 5.230£. Une série limitée de cabriolets découvrables, fut mise en vente sur le marché américain en 1980. Baptisée « T7 Spider », elle n’était disponible qu’en noir,  avec des bandes réfléchissantes et des badges rouges. Les roues en alliage et le volant provenaient de la Triumph TR8, elle était équipée d’une sellerie grise à rayures et d’une moquette gris étain. L’usine de Solihull produisit environ 1.270 « TR7 Spider » (photo ci-contre).

Triumph TR7British Leyland engagea officiellement une équipe de Triumph TR7 en compétition de 1976 à 1980. Ces voitures utilisèrent d’abord le moteur de la Dolomite Sprint à seize soupapes, remplacé plus tard par le V8 Rover, mais avant la présentation de la Triumph TR8, d’où son appellation de Triumph TR7V8. Ces voitures connurent un certain succès sur les pistes, mais s’avérèrent moins performantes sur route. Leur pilote le plus célèbre fut Tony Pond. John Buffum remporta le championnat SCCA Pro des rallyes de 1977 à 1980 au volant de Triumph TR7 ou TR7V8. La TR7V8 poursuit une belle carrière dans les rallyes de voitures anciennes. Un déficit d’image discrédita la voiture sur le marché. Ces problèmes de qualité étaient essentiellement à un climat de contestation sociale et une main-d’œuvre inexpérimentée à l’usine de Speke. La qualité s’améliora avec le transfert de la production d’abord à l’usine de Canley puis à celle de solihull, mais c’était trop tard pour sauver la réputation de la voiture. Le magazine « Auto, Motor und Sport », dans son édition présentant le salon de Frankfort 1977, rapporte la mésaventure suivante survenue lors d’un test de mesure de la vitesse de pointe, faisant partie d’un essai routier plus complet. Le moteur de la voiture rendit l’âme et se mit à bouillir. Lors de la sortie de la revue dix-neuf jours plus tard, la cause de la défaillance n’était toujours pas connue, les techniciens de British Leyland poursuivant leurs investigations, sans formuler le moindre commentaire. 

Triumph TR7 Prototype LinxTriumph développa une variante dite Triumph TR7 Sprint, animée par le moteur de la Triumph Dolomite Sprint, mais elle ne fut jamais mise en production du fait des problèmes sociaux de l’usine de Speke, qui conduisirent à sa fermeture. Pendant le développement de la Triumph TR7 au début des années 70, une variante au nom de code de Linx (photo ci-contre) fut mise à l’étude, il s’agissait d’un coupé 2+2 « fastback ». L’empattement était allongé de 30 cm, le moteur était le V8 Rover et le train arrière provenait de la Rover SD1. Prévue pour être lancée en 1978, la Linx fut abandonnée avec la fermeture de l’usine de Speke.

Dans les premiers jours de 1979, le projet « Broadside », commun à MG et Triumph, devait conduire à la production d’une voiture de sport sur la base de la Triumph TR7. L’empattement serait allongé de 13 cm et la voiture serait doté soit d’un moteur de la série « O », soit du V8 Rover. Elle se présenterait à la fois sous la forme d’un cabriolet et d’un coupé « fastback ». Le projet « Broadside » (photo ci-contre) fut abandonné car les finances de l’entreprise ne pouvaient pas suivre.

Triumph TR7 Prototype BroadsideDurant la dernière partie de l’année 1979, comme si le fait de jouer avec les marques pouvait suffire, une autre version de la Triumph TR7 sous la marque MG fut mise à l’étude sous le nom de code de « Boxer » avec pour mission de succéder à la MGB. Plusieurs nouveaux concepts furent adoptés et l’ultime projet de carrosserie proposé par l’état-major de British Leyland de Leonia fut accepté. Parmi les changements majeurs apportés au Coupé Triumph TR7, on note l’apparition de la calandre MG et des phares de la Rover SD1. Finalement, le projet fut abandonné, la nouvelle voiture n’étant pas suffisamment différente de la Triumph TR7.

La Triumph TR7 fut produite en 112.368 Coupés et 28.864 cabriolets. La Triumph à moteur V8 fut produite à approximativement 2.500 exemplaires. En 1981, l’arrêt de la production de ces voitures fit partie du plan de rationalisation de la production de British Leyland, décidé par son patron Sir Michael Edwardes.

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